Imaginez un orchestre sans chef d’orchestre : les musiciens, laissés libre-court, joueraient chacun leur jeu personnel. Malgré une belle partition la musique ne serait plus qu’une cacophonie. Le chef d’orchestre est indispensable pour capter l’attention de tout l’orchestre afin de jouer une belle mélodie.
Il en est de même pour votre mental !
Votre esprit formaté en non–conscience depuis l’enfance détient toutes vos expériences, vos fichiers bons ou mauvais, vos croyances et tout ce qui compose votre personnalité.
L’ego qui est en contrôle n’en fait qu’à sa tête : il reproduit encore et encore ce que vous lui avez donné à mémoriser.
Par un certain côté c’est même génial !
Si la mémorisation n’était pas aussi forte vous seriez sans arrêt en train de vous demander comment compter, lire, parler…
Par contre lorsqu’un fichier reproduit une mauvaise habitude et que vous voulez la changer, vous devez faire des efforts importants pour y parvenir, surtout au début.
Lorsque vous laissez vos pensées vagabonder à leur guise, elles peuvent vite dériver dans la négation : l’anticipation négative, les suppositions, la peur de l’inconnu, la procrastination, la rumination, les pensées dévalorisantes, les doutes, la culpabilisation, les peurs…
Dans le bouddhisme il est dit : « Tant que le maître n’est pas positionné sur son trône, les serviteurs prennent la place ».
Il est donc indispensable de placer une force en interne, un cavalier sur l’esprit, pour mettre de l’ordre dans votre demeure mentale.